Les compétitions amateurs reprennent en Belgique !

Depuis ce 9 juin, les compétitions sportives sont de nouveau autorisées pour les amateurs. Cela signifie que la saison officielle va enfin pouvoir débuter après de longs mois d’attente ! Diverses mesures restent bien sûr d’application pour lutter contre le Covid-19, mais cela n’entache pas l’enthousiasme des organisateurs comme des athlètes…

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© Christophe Bortels

Comme en 2020, la saison officielle de compétition débutera un peu plus tard cette année. Covid-19 oblige, seuls les professionnels et athlètes sous statut Adeps avaient le droit de concourir ces derniers mois. La reprise pour les amateurs était donc très attendue, et plus particulièrement depuis que le gouvernement belge avait fixé une date : celle du 9 juin.

« Alors que la date était connue depuis longtemps, le protocole à suivre est arrivé il y a quelques jours seulement, donc cela compliquait un peu les choses pour les organisateurs », explique Florence Hennuy, responsable communication à la LEWB. « Nous étions évidemment très impatients, et surtout excités d’enfin pouvoir reparler de sport pour tous! »

Concrètement, les compétitions équestres sont désormais autorisées pour tous en intérieur comme en extérieur, moyennant bien sûr le respect de plusieurs règles. En cas d’accueil du public (maximum 400 personnes en extérieur), les organisateurs devront par exemple obtenir l’accord des autorités communales. « Nous avons prévu pour cela un modèle de protocole accessible à tous », précise Florence Hennuy. « Il faut aussi toujours remplir le Covid Event Risk Model. »

© FEI/Lukasz Kowalski

Malgré le délai plutôt court, des concours ouverts aux amateurs et au public auront déjà lieu dès ce week-end ! Des compétitions de dressage et de complet sont prévues en Flandre, ainsi que le lancement du cycle classique des jeunes chevaux de jumping à Kuringen. Au niveau LEWB, le Classic Tour Sellerie Gilbert débutera aussi ce week-end à la Sandry, une semaine à peine après le premier CSI de Courrière. « Le calendrier a subi quelques modifications, et le début de ces circuits a été décalé pour que les amateurs y aient accès de la même façon que les professionnels », souligne Florence Hennuy. « Il y aura donc quelques manches en moins, ou des concours parfois plus rapprochés. »

Le Happeau ouvre le bal

Dès ce 10 juin débutera aussi un jumping régional avec de nombreuses épreuves – dont une qualification pour Knokke Hippique – à l’Ecurie de Happeau, à Incourt. Après avoir reporté une date en avril puis annulé une autre début juin, l’organisateur Jean-Christophe Meily et son équipe sont très heureux de pouvoir maintenir cette compétition : « Il y a déjà beaucoup de compétitions pour les professionnels donc nous tenions à proposer des épreuves aux amateurs », souligne le propriétaire des Ecuries de Happeau. « Ce sera un peu symbolique car c’est notre premier concours depuis longtemps. Comme les mesures étaient incertaines, nous avons tout mis sur pied en 5 jours, mais nous sommes prêts ! Nous avions déjà organisé un concours avec les mesures Covid en septembre 2020 et cela s’était très bien passé, donc nous savons comment nous adapter. »

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Le Happeau à Incourt sera l’une des premières infrastructures à renouer avec la compétition amateur

Si la situation sanitaire s’améliore en Belgique, il faut en effet garder à l’esprit qu’il n’est pas encore question de retour à la normale. Les gestes barrière et précautions auxquelles on s’est habitué restent donc d’application. « On peut sans doute espérer un peu plus d’ouverture en août, lorsque les festivals de masse reprendront« , observe Florence Hennuy. « En attendant, je pense que le principal à retenir est d’éviter les attroupements et les effets de masse, notamment en venant toujours au concours avec un nombre limité d’accompagnateurs. En respectant ces normes, on montre non seulement l’exemple, mais l’on préserve aussi une belle image de notre sport ! »

Marie-Eve Rebts

Co-fondatrice de Cheval-in, Marie-Eve est cavalière depuis plus de vingt ans, et journaliste équestre depuis une dizaine d'années. Elle pratique le dressage mais adore le monde équestre dans sa globalité, et s'est même essayée avec joie à de nombreuses disciplines comme l'équitation américaine, le TREC ou le horse-ball !