L’hégémonie espagnole se poursuit en endurance

L’Espagne a remporté le championnat du monde d’endurance, samedi, à Pise. Une confirmation supplémentaire de son écrasante domination sur une discipline qu’elle contrôle depuis le championnat du monde de Caen en 2014. Ce sacre collectif est déjà le sixième en sept ans pour Jaume Punti Dachs et ses compatriotes qui, pour une fois, ne figurent par contre pas sur le podium individuel.

Championnat du monde d'endurance à Pise
© FEI/Christophe Taniere

Septante-quatre couples étaient au départ du championnat du monde d’endurance sur l’hippodrome San Rossore, à Pise. Vingt-six d’entre eux ont achevé la compétition au terme des 160 km et de l’ultime contrôle vétérinaire. Et sur les douze équipes alignées, seules trois figuraient encore au classement à l’issue de la journée, samedi.

Le Brésil marque l’histoire…

Sans grande surprise, c’est l’Espagne qui a remporté la compétition par équipe. C’est devenu une habitude pour un pays qui domine outrageusement la discipline depuis 2014 et sa victoire lors des Jeux mondiaux de Caen. Depuis, les Espagnols ont également enlevé le titre mondial à Samorin en 2016 mais aussi les trois derniers championnats d’Europe à Samorin (2015), Bruxelles (2017) et Euston Park (2019).

Cette fois, les Espagnols ont toutefois dû composer avec deux éliminations, et non des moindres puisqu’elles concernaient Jaume Punti Dachs et Alex Luque Moral, respectivement champion du monde et vice-champion du monde à Samorin il y a cinq ans. Les trois derniers couples espagnols ont toutefois assuré sur les vingt derniers kilomètres de la course pour s’emparer de la médaille d’or pour trois minutes d’avance sur… le Brésil !

… et le Chili aussi !

Le Brésil, deuxième devant la France, est sans conteste la bonne surprise de ce championnat du monde d’endurance à Pise. Il s’agissait en effet du tout premier podium de son histoire sur un rendez-vous mondial. Il en était de même pour le Chili qui enregistrait en Italie son premier podium individuel grâce à Boni Viada de Vivero.

Le cavalier chilien a achevé la compétition en troisième position avec As Embrujo, 9 ans, à plus de 21 km/h de moyenne. « J’ai du mal à y croire ! Je savais que j’avais un bon cheval, mais en avoir un qui termine dans le top 3 mondial, c’est tout simplement incroyable« , jubilait Boni Viada de Vivero.

Ce dernier a terminé ce championnat du monde à sept minutes du vainqueur, l’Emirati Salem Hamad Saeed Malhoof Al Kitbi (Haleh), qui a franchi la ligne d’arrivée main dans la main avec son compatriote Mansour Saeed Mohd Al Faresi (Birmann Aya).

Salem Hamad Saeed Malhoof Al Kitbi (Haleh) et Mansour Saeed Mohd Al Faresi (Birmann Aya).
Les Emiratis Salem Hamad Saeed Malhoof Al Kitbi (Haleh) et Mansour Saeed Mohd Al Faresi (Birmann Aya)
(© Christophe Taniere)

A noter que Louna Schuiten était la seule cavalière belge au départ de ce championnat du monde d’endurance. Engagée avec Sabah du Courtisot (15 ans) qui disputait à Pise la dernière épreuve de sa carrière, la Bruxelloise – désormais installée à Morlaix, en France – a malheureusement vu sa course s’arrêter à l’issue de la troisième boucle pour une boiterie contestable.

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Christian Simonart

Co-fondateur de Cheval-in, Christian est depuis toujours passionné par le cheval et son univers. Cavalier amateur depuis sa plus tendre enfance, fan de découvertes chevalines en tout genre et grand partisan de l'utilisation (respectueuse) du cheval dans nos villes comme dans nos campagnes, il est journaliste équestre depuis près de vingt ans.