Une absence quasi historique pour l’endurance belge

Annulé en 2020 comme bon nombre d’événements sportifs, le championnat du monde d’endurance se disputera ce samedi à Pise (Italie). Trente-deux nations se trouveront au départ de la course sur l’hippodrome de San Rossore. Treize d’entre elles aligneront une équipe, mais ce ne sera pas le cas de la Belgique. Une première sur un championnat depuis 2001.

Jaume Punti Dachs
Jaume Punti Dachs (© FEI/Martin Dokoupil)

Initialement prévu le 5 septembre 2020, le championnat du monde d’endurance se courra finalement plus de huit mois plus tard, ce samedi 22 mai. La localisation, elle, est restée la même. C’est à Pise, et plus particulièrement au sein des 23.000 hectares du Parc naturel Migliarino San Rossore Massaciuccoli, que se disputera le premier rendez-vous équestre « mondial » de l’année.

Première absence depuis 2001

Trente-deux nations seront représentées samedi matin sur l’hippodrome San Rossore, lieu de départ des 160 km de ce championnat du monde. Et parmi elles, treize aligneront une équipe. Ce ne sera pas le cas de la Belgique qui fait étonnamment l’impasse sur ce rendez-vous italien. Il s’agit d’ailleurs d’une absence quasiment historique pour l’endurance belge qui n’a plus manqué une compétition de ce calibre depuis le championnat d’Europe de Castiglione del Lago (déjà en Italie) en 2001! Et pour la dernière absence de l’endurance belge sur un championnat du monde, il faut remonter à 1996, lorsque Pierre Arnould était le seul Belge qualifié pour Fort Riley, au Kansas.

Cinq couples belges possédaient pourtant les qualifications nécessaires pour s’aligner à Pise en cette fin de semaine. Ils ont majoritairement préféré faire l’impasse pour se concentrer sur le championnat d’Europe. Celui-ci se disputera début septembre à Ermelo (Pays-Bas), sur un terrain que les cavaliers belges affectionnent généralement.

Alex Luque Moral
© FEI/Martin Dokoupil
L’Espagne comme épouvantail

Ici à Pise, l’Espagne fera une nouvelle fois figure d’épouvantail. Emmenée par Jaume Punti Dachs, elle a remporté tous les championnats organisés depuis 2014 ! A ses deux titres mondiaux enlevés à Caen (2014) et Samorin (2016) sont venus se greffer trois sacres européens à Samorin (2015), Bruxelles (2017) et Euston Park (2019).

Pour rappel, le championnat du monde 2018 – (dés-)organisé dans le cadre des Jeux mondiaux de Tryon – n’était pas allé à son terme. L’Espagnol Jaume Punti Dachs, vainqueur à Samorin en 2016 avec Twyst Maison Blanche, reste donc le tenant du titre. Au moins jusqu’à samedi.

Christian Simonart

Co-fondateur de Cheval-in, Christian est depuis toujours passionné par le cheval et son univers. Cavalier amateur depuis sa plus tendre enfance, fan de découvertes chevalines en tout genre et grand partisan de l'utilisation (respectueuse) du cheval dans nos villes comme dans nos campagnes, il est journaliste équestre depuis près de vingt ans.