Cathy Mittig, une cavalière en quête de liberté
Salon du cheval de Paris, Cheval Passion à Avignon, Flanders Horse Expo, Wallonie Equestre Event, Equitana, Festival Equestria à Tarbes,… Cathy Mittig se produit depuis de longues années dans de nombreux événements équestres aux côtés de ses chevaux et poneys. Passionnée de travail en liberté et sans mors, la cavalière belge vit à 200% sa passion dévorante du cheval, et en particulier du Lusitanien.
Cavalière depuis plus de trente-six ans, Cathy Mittig est l’heureuse propriétaire de trois chevaux (deux Lusitaniens et un Cruzado) et de trois poneys Welsh. La Belge est ce qu’on appelle une cavalière polyvalente : dressage, spectacle, équitation de travail, complet, longues rênes, attelage,… elle touche à tout et diversifie au maximum le travail de ses compagnons équins. « J’ai toujours été passionnée par le cheval en général, par sa diversité et sa polyvalence », explique-t-elle. « J’ai travaillé dans une écurie de complet, de dressage et d’équitation de travail durant une dizaine d’années quand j’étais adolescente et je n’ai jamais perdu cette passion. »
L’amour du cheval lusitanien
Depuis toute petite, Cathy Mittig est en admiration devant les chevaux lusitaniens. C’est seulement il y a quelques années qu’elle a réalisé son rêve en allant chercher son premier lusitanien, Imperial, au sein de l’élevage espagnol de Yeguada La Perla. Totalement séduite, elle a plus récemment accueilli Lito dans la famille, un second lusitanien. « J’ai une passion et un amour dévorant pour cette race extraordinaire qui brille par sa polyvalence ! Les lusitaniens savent tout faire ! Ils brillent dans toutes les disciplines que je pratique avec eux », explique l’amazone.
Du plaisir aux résultats
Cathy Mittig participe régulièrement à différents concours, dont des officiels. Elle a d’ailleurs été classée lors de la dernière saison au challenge de dressage du GEPL avec Imperial. Cette année, nous pouvons la retrouver sur le circuit du GHCR. « Nous sommes souvent bien classés avec mes chevaux et sommes régulièrement dans le haut du classement », ajoute Cathy. « Cette année nous avons même été classés deuxièmes sur une épreuve de 95 cm avec Imperial alors que nous étions les seuls sans mors (cordelette). »
Une envie de changement
Cathy ne passe pas inaperçue sur les concours. En effet, rares sont les chevaux participant en cordelette à un concours d’obstacle. Cathy nous en dit plus sur ses motivations : « Je participe aux CSO en cordelette car c’est la seule discipline qui l’autorise », explique la cavalière de Braine-l’Alleud.
« Cela fait des années que j’essaie de faire bouger les choses pour pouvoir faire des épreuves sans mors mais rien n’y fait. Pourtant, en France, les RLM (reprises libres en musique) sont ouvertes aux cavaliers sans mors et chez nos voisins (Pays-Bas et Allemagne), ils peuvent concourir dans des épreuves normales sans mors. Je rêve d’un jour arriver à cela en Belgique mais je pense que c’est peine perdue. »
C’est face à cette situation que la cavalière organise depuis six ans un concours non officiel (mais autorisé par la Ligue) de dressage en cordelette au Haras des Avelines.
Quels objectifs pour la saison?
Cathy est le genre de cavalière à bouger tous les week-ends avec ses chevaux : shootings, spectacle, concours, sorties à la mer,… Les projets sont une fois de plus nombreux. « Cette année, je vais chercher à me faire plaisir avec mes chevaux sur les pistes de spectacles et les terrains de concours ! Bouger c’est ce que nous aimons ! Nous serons présents dans la région de Paris en octobre pour un concours d’équitation de travail et de tri de bétail. »
« Nous serons également à Angers pour un concours de spectacle avec un tout nouveau numéro qui – je l’espère – plaira au public ainsi qu’au jury. Mais mon objectif principal, c’est avant tout de prendre du plaisir avec mes chevaux et de progresser dans toutes nos disciplines. »