Cavaliers : 10 bonnes résolutions pour 2023 

Le passage à une nouvelle année s’accompagne généralement d’une série de bonnes résolutions ! Pour bien débuter 2023, nous avons donc choisi de lister quelques propositions spécialement adaptées aux cavaliers. Qu’elles concernent l’entrainement, les chevaux ou encore le matériel, ces résolutions devraient vous permettre d’améliorer votre pratique équestre mais aussi votre épanouissement et le bien-être de votre cheval. A condition bien sûr de s’y tenir…

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1. Mettre ses tracas de côté en arrivant aux écuries

Pour la majorité des cavaliers, les chevaux sont avant tout une passion. Le plaisir de côtoyer nos animaux favoris est cependant parfois gâché par les ennuis quotidiens et autres tracas qui nous poursuivent à l’intérieur de l’écurie. Comme les chevaux sont de véritables miroirs, ils reflètent ces émotions négatives et cela peut transformer les séances en véritables galères. Résultat : on repart parfois de l’écurie dans un état d’esprit encore pire qu’en arrivant !

Et si cette année on cassait ce genre de spirale négative ? L’idée de cette bonne résolution est de se rappeler que l’équitation est et doit rester une source de plaisir, et que les chevaux ne méritent pas de subir nos frustrations du quotidien. Au moment de franchir les portes de l’écurie, il faut donc essayer d’enfermer dans un coin du cerveau les tracas et émotions négatives pour être pleinement disponible pour son cheval et profiter de chaque instant avec lui. Cela n’empêchera pas de traverser parfois des moments difficiles en tant que cavalier, mais votre cheval appréciera beaucoup plus votre présence si vous êtes calme et détendu.   

2. Offrir plus de sorties et de contacts sociaux à son cheval

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Les besoins fondamentaux des chevaux sont de plus en plus mis en évidence, y compris dans les réglementations et recommandations concernant leur hébergement. Malgré cela, de très nombreux équidés sont encore hébergés en boxe 23 heures sur 24. Si c’est le cas du votre, il est peut-être temps d’améliorer son quotidien en optant pour une pension qui inclut des sorties quotidiennes au pré ou au paddock. Vous y gagnerez sans doute un cheval mieux dans son corps et plus disponible au travail.

Si vous n’avez pas la possibilité d’offrir ce genre d’hébergement à votre cheval, vous pouvez faire en sorte d’augmenter le temps qu’il passe en extérieur en ajoutant à votre programme habituel des balades en main, des séances pour brouter, des moments en liberté, etc. Vous pouvez aussi offrir à votre cheval une meilleure qualité de vie en lui permettant d’interagir avec d’autres chevaux. Plutôt qu’un boxe fermé par des murs, préférez par exemple des grilles qui permettent de voir et sentir les voisins. Et si vous avez l’occasion de lâcher votre cheval au pré ou au paddock en bonne compagnie, ne l’en privez surtout pas !

3. Travailler sa condition physique

Les cavaliers sont généralement assidus lorsqu’il s’agit d’entrainer leur cheval, mais ils ont souvent tendance à négliger leur propre physique… Or, en tant qu’athlète, il est important d’entretenir son corps, aussi bien pour prévenir les blessures que pour être plus efficace et performant. L’idéal est de mixer différentes activités qui sont complémentaires : les sports d’endurance (vélo, course à pied, natation) vont par exemple permettre d’habituer le système cardio-respiratoire à l’effort, tandis que le renforcement musculaire permet d’améliorer ses capacités physiques et d’éviter certains déséquilibres corporels liés à la pratique de l’équitation. Il est aussi utile de réaliser quelques étirements et mobilisations pour respectivement améliorer sa souplesse et gagner en amplitude au niveau des articulations.

Cela vous semble beaucoup ? Pas de panique : deux à trois séances de 20-30 minutes par semaine suffisent pour obtenir des résultats, à condition d’être régulier. En fonction de votre budget et votre motivation, vous pouvez vous accompagner d’un préparateur physique ou utiliser un programme en ligne gratuit comme celui de la Fédération Suisse des Sports Equestres.

4. Rationnaliser son matériel

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Il existe tellement de superbes équipements équestres qu’il est facile de se laisser tenter et d’accumuler les tapis de selle, bandes et autres. L’idée derrière cette résolution n’est pas d’arrêter de se faire plaisir, mais d’essayer de faire des achats raisonnés. Avant de craquer sur un magnifique tapis de selle haut de gamme ou un amortisseur dernier cri, posez-vous la question de savoir s’ils sont vraiment adaptés à la morphologie de votre cheval.

L’ergonomie devrait en effet être le premier critère à prendre en compte dans le choix de la selle, du bridon ou encore des protections car un matériel mal adapté nuit au confort et à la santé des équidés. Plutôt que d’acheter à l’aveugle des équipements parfois chers, il est plus judicieux d’utiliser ce budget pour faire appel à un bit ou saddle fitter qui pourra aider à faire de bons choix en fonction de chaque cheval. Bien s’équiper ne coûte pas forcément plus cher, et si votre budget est limité n’oubliez pas qu’il existe de plus en plus de solutions pour louer du matériel ou en acheter en seconde main.

5. S’ouvrir à d’autres disciplines et pratiques

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Le monde équestre rassemble de nombreuses disciplines mais celles-ci sont généralement très compartimentées. Peu de cavaliers s’intéressent en effet à d’autres pratiques que la leur ou côtoient régulièrement des cavaliers d’autres disciplines.

Or, élargir ses horizons équestre peut s’avérer très enrichissant ! Cela peut par exemple vous permettre de découvrir une nouvelle approche du cheval, d’autres compétences ou encore des activités plus adaptées aux envies et aux qualités de votre cheval et/ou de vous-même. Qu’il s’agisse du TREC, de l’endurance, de l’équitation américaine ou de travail, du complet, de l’attelage, des longues rênes… les possibilités de découverte sont très nombreuses.

Si vous n’êtes pas très aventurier, vous pouvez d’abord tâter le terrain en assistant à un entrainement ou une compétition d’une autre discipline. Ensuite, si l’envie vous prend, pourquoi ne pas passer à la pratique grâce à une initiation ?

6. Améliorer sa connaissance des chevaux

Même après de longues années d’équitation, on n’arrête jamais d’apprendre à propos des chevaux ! On a cependant parfois tendance à se reposer sur ses lauriers en ne remettant pas en question certaines connaissances ou en n’explorant pas de nouveaux domaines. Or, s’intéresser à l’alimentation, aux soins des pieds, aux médecines alternatives ou encore aux mécanismes d’apprentissage des chevaux peut s’avérer très utile pour prévenir toute une série d’ennuis ou tout simplement pour améliorer le bien-être de son cheval.

On peut facilement développer ses connaissances en lisant des livres, magazines et articles en ligne, ou pourquoi pas en regardant des vidéos et écoutant des podcasts tels que ceux de l’IFCE. Il est aussi possible de rendre la chose plus conviviale en participant à des conférences ou des stages en compagnie d’amis cavaliers. Bref, les possibilités ne manquent pas !

7. Prendre le temps d’échauffer son cheval

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Par manque de patience ou de temps, on a parfois tendance en tant que cavalier à négliger l’échauffement en début de séance. Or, un cheval qui sort du boxe et a marché 5 minutes à peine a peu de chances d’être dans de bonnes dispositions mentales et physiques pour travailler d’emblée plus sérieusement…

Il faut garder à l’esprit que comme nous, les chevaux peuvent certains jours manquer d’énergie, être plus raides musculairement à cause du froid, etc. L’idéal est donc de commencer la séance progressivement, en étant à l’écoute de son cheval et en adaptant le rythme et les exercices en fonction des besoins qui s’imposent. N’hésitez pas non plus à précéder vos séances montées par un peu de travail à pied ou à la longe. Non seulement cela permettra au cheval de se mettre en route sans cavalier sur le dos, mais en plus cela vous aidera à décrypter rapidement si ce jour-là votre cheval est plutôt anxieux, joyeux, éteint,…

8. Porter systématiquement son casque

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Aujourd’hui le port du casque s’impose de plus en plus, y compris dans les épreuves internationales de dressage où il remplace majoritairement le chapeau. Pourtant, au quotidien, certains cavaliers ont encore tendance à ne pas le porter « parce qu’il fait trop chaud », « parce que de toute façon c’est un cheval calme et je le connais par cœur », « parce qu’on fait juste une promenade au pas » et bien d’autres !

Malheureusement, les accidents sont imprévisibles et peuvent survenir à tout moment, même avec un cheval calme ou même lors d’une courte balade. Votre tête ne sera peut-être pas exposée à chaque chute, mais lorsque c’est le cas vous aurez systématiquement plus de chances de limiter les dégâts en portant un casque. Si vous êtes du genre à chercher des excuses pour ne pas le mettre, essayez de vous rappeler cela. Par ailleurs, il existe aujourd’hui une telle variété de casques que vous trouverez sans problème le modèle qui vous convient au niveau confort et esthétique.

9. Déconnecter du monde équestre

Quand on aime les chevaux, c’est rarement à moitié ! C’est en effet le genre de passion qui peut occuper des journées entières et faire renoncer à plusieurs choses comme des vacances, une certaine vie sociale, etc. Si bien qu’au final, il n’est pas rare qu’on passe plus de temps avec nos chevaux et amis cavaliers qu’avec certains de nos proches.

Ce n’est pas systématiquement une mauvaise chose, mais consacrer la majorité de son temps à un seul et même domaine peut parfois engendrer une certaine lassitude ou faire rater de beaux moments et opportunités. Alors, pourquoi ne pas de temps en temps déconnecter du monde équestre et s’offrir cette soirée ou ces vacances auxquelles on renonçait depuis plusieurs années ? Ce genre de « bulle d’air » fait généralement du bien et permet de revenir encore plus motivé et plus en forme auprès des chevaux.

10. Aller plus souvent sur Cheval-in.com !

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On l’avoue, cette résolution n’est pas tout à fait objective et peut même sembler contradictoire avec la précédente. Pour les autres par contre, Cheval-in.com peut vous être utile ! Améliorer sa connaissance des chevaux, s’ouvrir à d’autres disciplines, devenir un meilleur cavalier en travaillant sur son physique et son mental, rationnaliser son matériel, etc, voilà toutes des choses qui font partie de notre philosophie et que nous essayons de vous aider à accomplir avec nos articles et reportages.  

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Marie-Eve Rebts

Co-fondatrice de Cheval-in, Marie-Eve est cavalière depuis plus de vingt ans, et journaliste équestre depuis une dizaine d'années. Elle pratique le dressage mais adore le monde équestre dans sa globalité, et s'est même essayée avec joie à de nombreuses disciplines comme l'équitation américaine, le TREC ou le horse-ball !